Assurer la rentabilité d’un investissement Girardin, optimiser les aspects financiers et fiscaux

Placer son argent sur le dispositif Girardin industriel outremer, c’est miser sur une très importante réduction de son impôt sur le revenu. Cette réduction peut atteindre jusqu’à 116% du montant que l’investisseur injecte dans le projet éligible de son choix.

Cependant, pour en profiter pleinement, toujours veiller à anticiper la rentabilité à long terme, ainsi qu’à optimiser les aspects financiers et fiscaux de l’investissement.

 

Rappel sur les grandes lignes du Girardin industriel

Puissant mécanisme de défiscalisation, le Girardin industriel est ouvert aux contribuables français à forte imposition et souhaitant investir dans des équipements productifs. Ceux-ci sont destinés aux entreprises exerçant dans les DROM COM.

En contrepartie de leur apport, les investisseurs bénéficient d’une réduction d’impôt supérieure à leur mise de fonds. Pour cela, des conditions d’éligibilité s’appliquent, dont le secteur d’activité de l’entreprise et la contrainte réglementaire sur la durée de l’engagement qui est d’au moins 5 ans.

Rappelons que le principe du Girardin industriel repose sur le financement d’entreprises locales via des sociétés en nom collectif (SNC) ou des sociétés par actions simplifiées (SAS) : en savoir plus sur euodia .fr. Ces dernières acquièrent et louent du matériel industriel à des exploitants ultramarins. L’objectif est de soutenir le développement économique de ces territoires en compensant leurs handicaps structurels.

Bien que particulièrement attractif pour les investisseurs en quête d’optimisation fiscale, le dispositif nécessite une vigilance maximale quant au montage juridique et aux risques associés, en particulier en cas de redressement fiscal.

 

Assurer la rentabilité à long terme

Les projets doivent répondre à une véritable demande sur le territoire, tandis que les biens d’équipement seront utilisés de manière efficace par les entreprises locales.

Pour garantir la rentabilité du projet, il est impératif d’analyser le marché local et de s’assurer que la demande pour les équipements ou les installations proposées soit conséquente. C’est le cas en début d’année, lorsque les entreprises investissent dans de nouveaux matériels ou encore lorsque celles-ci étendent leur activité, nécessitant de nouvelles acquisitions.

Suivre l'impact de l'investissement s’avère également déterminant. Il s’agit d’un suivi régulier de l’utilisation des biens et de leur bon fonctionnement afin d’anticiper toute défaillance liée à l’exécution des opérations. Or, en cas de défaillance du montage, ce qui est susceptible d’en impacter la pérennité, les gains d’impôt versés en one shot pourraient être rétrocédés à l’administration fiscale.

 

Optimiser les aspects financiers et fiscaux

En fonction des profils des investisseurs, il est possible d’adapter le projet pour maximiser les avantages en termes d’impôt. Pour cela, réaliser une simulation est recommandée, dont le but est d’estimer l’économie d’IR potentielle et de prendre en compte le montant exact de l’investissement. Cela permet également d’anticiper les risques associés.

Rappelons que la réduction d’impôt repose sur plusieurs paramètres, dont la base du coût d’acquisition du matériel qui inclut les frais accessoires (transport et installation). Le taux de la réduction d'impôt varie en fonction de la nature du bien et de l'opération.

Note importante : bien que le matériel soit destiné à des fins de location par l’entreprise ultramarine, les loyers sont affectés au remboursement du prêt bancaire contracté en complément de l’apport des investisseurs.

Réaliser les simulations et planifier la stratégie financière requiert ainsi l’accompagnement d’un conseiller en gestion de patrimoine, de préférence.

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